L'accord de mécénat 2025-2026, prolongé avec le musée de l'armée, fait suite à un précédent mécénat financier durant l'année 2024, établi afin de soutenir équitablement plusieurs actions : l'éditorialisation « Les combats oubliés des Forces françaises libres : la libération des Vosges et de l'Alsace, automne 1944 », l'exposition « Une certaine idée de la France. Partir, Penser, Créer (1940 – 1944) », ainsi qu'un mécénat en nature en faveur du musée.

L’éditorialisation « Les combats oubliés des Forces françaises libres : la libération desVosges et de l’Alsace, automne 1944 »

Les combattants débarqués en Normandie et en Provence marchent vers les Vosges et l’Alsace – où l’armée allemande s’est repliée et réorganisée – pour des combats particulièrement durs au cours d’un hiver rude. Alors que le 31 juillet 1943, les engagements dans les Forces françaises libres s’arrêtent, marquant ainsi une volonté d’établir une France unie au combat, les Français libres connaissent des destins différents.

À la tête de la 2e DB, le général Leclerc, réalise la fusion de combattants de toutes origines : Français libres, soldats de l’Armée d’Afrique, évadés de France… et libère Paris. La 1re DFL, rebaptisée DMI – pour division de marche d’infanterie –, est engagée en Italie puis lors du débarquement de Provence. Après s’être retrouvés à Nod-sur-Seine, en Côte d’or, les combattants débarqués en Normandie et en Provence marchent vers les Vosges et l’Alsace – où l’armée allemande s’est repliée et réorganisée – pour des combats particulièrement durs au cours d’un hiver rude. Ils libèrent Strasbourg le 23 novembre 1944 et Colmar le 2 février 1945.

CHIFFRES CLÉS

100 m² d’ exposition
Plus de 15 000 visiteurs attendus
Du 6 novembre 2024 au 30 mars 2025

L’exposition « Une certaine idée de la France. Partir, penser, créer (1940-1944) » (titre provisoire)

L’exposition « Une certaine idée de la France. Partir, Penser, Créer (1940 – 1944) » rends compte de la diversité du « soft power » des organismes étatiques liés à la France libre et au Général de Gaulle, tant du point de vue des institutions chargées de mener cette action, que de sa réception au sein de la communauté des artistes, intellectuels et entrepreneurs en exils. 

La diversité de cette véritable « bataille des cœurs et des esprits » fait l’objet d’une approche pluridisciplinaire traitant de l’ensemble des arts et moyens d’expressions culturelles.

CHIFFRES CLÉS

600 m² d’ exposition
Plus de 60 000 visiteurs attendus
Près de 200 objets variés exposés
De janvier à mai 2025

Restauration de l’obusier de 9 pouces de la cour d’honneur

Outre son côté imposant (4T) et son exposition dans l’angle Sud-Ouest de la Cour d’honneur, cet obusier est chargé d’histoire. Fondu en 1810 à Douai, pris par les Prussiens en 1815, récupéré à Berlin par les Soviétiques en 1945 et rendu à la France en 1946, il porte des graffitis apposés par des soldats russes et ukrainiens lors de la chute de Berlin.

Trois arguments en faveur de ce projet :

-Ce projet concerne la cour d’Honneur, lieu le plus emblématique des Invalides ouvert gratuitement de 10h à 18h tous les jours et fréquentées par 3M de passants par an ;
- Ce projet permet de faire un clin d’œil aux nouveaux locaux de Science Po, l’hôtel de l’artillerie, l’ancien Noviciat des Dominicains, qui a accueilli le musée de l’artillerie ;
- Ce projet permet d’œuvrer sur un objet avec une histoire atypique et dense, dans le cadre des relations internationales européennes des XIXe et XXe siècles.

INFORMATIONS CLÉS

Une pièce d’artillerie emblématique conservée dans la cour d’honneur fréquentée par 3 millions de visiteurs par an
Des partenaires prestigieux : la Sauvegarde de l’Art Français et Sciences Po